1. Qu’est-ce que la surconsommation?
Les besoins vitaux se traduisent par la consommation qui les assouvit. Mais a-t-on besoin de surconsommer ? Oui, si le rôle de la consommation est d’apporter des capitaux, des emplois etc. à l’économie de marché. Non si on consomme juste ce dont on a besoin.
2. Pourquoi se préoccuper de la surconsommation?
La consommation inutile tient une place importante dans le désastre écologique. Exemple: l’avalanche d’objets numériques (smartphones, montres et autres enceintes connectées) dont nous sommes contraints de nous équiper sous peine de passer pour des ringards ou de renoncer à de nombreux services.
3. Comment, avec qui ?
Dans nos communes, privilégier les magasins offrant des objets robustes, faciles à démonter (avec des pièces détachées disponibles durant des années), et compatibles d’une marque à l’autre. De même favoriser l’occasion et l’échange, le fait «maison». Mettre en avant les artisans et producteurs locaux, dont les informaticiens. Rapprocher les lieux d’achat des habitants: par ex. des marchés 1 dimanche sur 2 dans les quartiers résidentiels: lieux de vie, d’échange, d’approvisionnement. Eventuellement lieux de compostage des bio déchets et de broyage des déchets verts.
4. Où et quand ?
Avoir le reflexe «marché de proximité» au lieu du super marché. Y apporter ses affaires à échanger, à réparer, à donner : consommer peut devenir un acte citoyen et être la base d’échanges et de rencontres !
5 Combien ça coûte ?
- Aménager des lieux dans les quartiers résidentiels : une place couverte qui serait le lieu du covoiturage en semaine et éventuellement déchèterie annexe.
- Faire des pistes cyclables pour y aller.
- Prévoir des transports gratuits
- Y mettre des panneaux d’affichage.